Toléré par l'Atre, cette redoute abrite quelques vielles familles aux coutumes aristocratiques. Habillés de parures rutilantes aux blasons hermétiques, parlant une langue précieuse et châtiée, inspirés par des codes d'honneur désuets, les blasonnés amusent Phénice. On suit avec intérêt les frasques de ces familles, on se passionne des duels qu'elles se livrent sur les ponts de la Première Coulée. Un tel décalage avec la réalité a été rendu possible par la fortune qu'elles ont amassée. Descendant des colons qui ouvrirent les premières mines à la périphérie du stallite, elle perçoivent encore des droits d'exploitation importants qui leur assures des rentes confortables. Les prôneurs ont finalement laissé les blasonnés agir a leur guise. Folklorique, ils font désormais partie intégrante des divertissement Phéniciens. pour autant, ils restent des gardiens du feu et personne n'ignore que la jeune génération des blasonnés aspire à jouer un rôle dans l'armée Phénicienne. La redoute en elle-même regroupe plusieurs manoirs fortifiés joints entre eux par une muraille qui enclos la redoute.

L'Héraldique

Toute les familles de la redoute tiennent leur nom de l'héraldique. Mais le filtre du temps à considérablement affaibli cette discipline dont on ne possède plus que de vague notions. Ainsi mélange t on allègrement les parties d'un blason, les couleurs, les formes, etc. On trouve des noms tel que Lambrequin d'Azur, Chevron d'Hermine ou encore Senestre d'Argent. Des héraldiques sont spécialement chargés de composer ces noms et de travailler sur leur représentation. Les écus et les étendards fleurissent ainsi dans toute la redoute.