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 Géographie de Phénice

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Sombre-terre

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Géographie de Phénice _
Géographie de Phénice I_icon_minitimeMer 27 Mai - 8:12
Géographie de Phénice


Phénice est le stallite le plus massif et le plus important de toute la Roke. Il est situé exactement sur le volcan appelé anciennement l'Etna, le plus grand volcan d'europe en Sicile, appelé communément aujourd'hui "le plateau de Silice". La mer méditerranée qui entourait la Sicile n'existe plus laissant place a des marécages.

Le stallite lui-même possède cinq "étages", cinq secteurs disctincts qui s'étagent sur les flancs du volcan sur lequel Phénice est battie - des quartiers les plus pauvres aux monuments les plus prestigieux. Ce sont, dans l'ordre, la première Marche des fouineurs, les Coulées des nourrisseurs, la Grande Marche des bâtisseurs, l'âtre des gardiens du feu et la Marche des Lumières des prôneurs - auxquels on ajoute parfois les "Abords" de Phénice et les Haltes qui en bordent les entrées. Une précision au sujet des Coulées : elles partent du sommet du volcan et en descendent les pentes jusqu'aux bases de la cité, au coeur de la Première Marche. Ne pouvant être considérées comme un quartier à part entière, elle sont arbitrairement placées entre la Première Marche et la Grande Marche.
A l'exception de la Citadelle Lumineuse, dont certaines portions restent réservées à l'élite, le stallite phénicien n'est pas cloisonné, et ses habitants sont libres de se rendre où bon leur semble. En pratique toutefois, la plupart préfèrent vivre à proximité de leur lieu de travail et se cantonnent d'eux-mêmes aux quartiers que la tradition leur attribue.

Géographie de Phénice Phenic11

Les Abords (en gris)
Géographie de Phénice Abords10
Lorsque la lumière du stallite se fait toute proche, les voyageurs de l'extérieur savent qu'ils touchent au but, mais n'en abandonnent pas pour autant toute prudence : les accidents ne sont pas rares et ce n'est pas un hasard si les Abords servent de terrain de chasse aux familles les plus fortunées et les plus anciennes de Phénice, qui les traversent à l'aide d'une étrange locomotive, les armes à la main. Lieux de légendes funestes et de sombres présages, les Abords sont également le siège des mines, qui prélèvent chaque année un lourd tribut de vies humaines pour alimenter l'appétit dévorant du stallite, et de l'avant-poste de la Faille, peuplé de guerriers taciturnes et méfiants.

Les Haltes (En violet)
Géographie de Phénice Haltes10
On entre à Phénice par l'une des trois Haltes. Elles sont un vivier de populations exotiques et de légendes vivaces - un lieu de transit où les autorités phéniciennes prennent un grand soin de "filtrer" les voyageurs au gré de leurs humeurs paranoïaques. A l'est, la Halte des Ombres et sa lourde porte de basalte accueille les voyageurs venant du mystérieux continent de Solaria. Elle est célèbre pour son cruel rite d'exposition, qui interdit parfois à des marcheurs l'entrée du stallite et les promet, dépourvus de toute ressource, à une mort presque certaine. Au sud, la Halte des Lointains, avec ses caravanes de marchands et son bazar grouillant d'une population bigarrée, est sans doute la plus animée des trois. Les Phéniciens eux-mêmes aiment à venir flâner dans ses ruelles tortueuses pour goûter l'air du temps. Quant à la Halte du Nord, où aboutissent des marchands venus de toute la Roke, elle est surtout connue pour son institut géographique, où peuvent s'admirer des pièces de toute beauté, et sa confrérie de passeurs.

La Première Marche (en bleu)
Géographie de Phénice Marche12
Il s'agit du secteur le plus peuplé, le plus bruyant, le plus sale, le plus animé et le plus hétéroclite de tout Phénice. On y trouve l'incroyable quartier des Libres-Tours, avec ses étranges enseignes lumineuses héritées des technologies de l'Avant. Certains praticiens de Phénice n'hésitent pas à venir se perdre dans les brumes de l'Assommoir, un lieu de débauche semé de cabarets et de tripots plus ou moins recommandables. La Ceinture de Nux peut lui être comparée, si ce n'est qu'elle est plus dangereuse encore - abruti par les vapeurs d'alcool de rueg, on succombe vite aux coups de poignard d'un malandrin embusqué dans quelque sombre ruelle. Aux abords du quartier des Affres s'est jouée l'une des plus brûlantes tragédies de Phénice ; un coup d'œil donné au mausolée le fait vite comprendre. Plus amusante, la Pente et ses airgonautes audacieux qui s'élancent sur leurs étranges machines volantes. Il est également possible de flâner aux alentours des Echafaudages, un quartier suspendu aux petites maisons pittoresques et charmantes. Les Echarpes Pourpres, qui appartenaient autrefois à la Grande Marche, restent un quartier ambigu et parfois infréquentable - d'étranges syndicats corporatistes s'y livrent une guerre d'influence sans merci. Impossible de passer sous silence la gigantesque Ferraille, un dépotoir titanesque dans lequel règne un vacarme infernal, produit par les tôles froissées, pilées et concassées qui viennent s'y échouer, célèbre également pour son cirque ambulant qui se déplace de dépotoir en dépotoir... et la terrible Fourmilière, labyrinthe chaotique à l'ambiance malsaine et aux secrets plus sombres que la nuit.

Les Coulées Nourricières (en vert)
Géographie de Phénice Coulee10
Telles des veines gorgées de vie, les coulées remontent les flancs du volcan jusqu'aux hauteurs de la Marche des Lumières, charriant dans la moite chaleur de leurs serres l'un des biens les plus précieux de Phénice : la nourriture. Il existe trois "véritables" coulées nourricières et une coulée dite "spirituelle" que l'on considère appartenir à la Marche des Lumières. Divisées en bocages, les coulées permettent la culture et l'élevage et sont entretenues par les nourrisseurs. La coulée de la Fourche, qui partage en deux la Ceinture de Nux, est l'une des plus isolationniste. Trois des bocages de la Fourche sont consacrés à la culture du rueg. La Première coulée, la plus ancienne, est placée sous la coupe de neuf pasteurs aux velléités expansionnistes devenues célèbres. La troisième coulée est sans doute la plus généreuse ; la coulée de l'Amicale est la plus jolie et la plus typique, avec ses places des mercis - des marchés où la nourriture, pour une fois, abonde - et son funiculaire parcourant la longue travée centrale qui la creuse.

La Grande Marche (en jaune)
Géographie de Phénice Gmarch10
La Grande Marche est moins peuplée et moins bruyante que la Première, et présente des personnages brillants, intéressants et inventifs. On y trouve le Domaine, quartier administratif mais prestigieux où réside le pouvoir de la Grande Marche. Le Domaine n'est dénué ni d'intérêt ni de prouesses architecturales - témoin le fameux Palais du Plan, massif et prétentieux, ou le splendide beffroi - sans doute l'édifice le plus élevé de Phénice, aux proportions harmonieuses. Le quartier de la Chapelle, pittoresque et joyeux, est peuplé d'inventeurs et artistes de toutes sortes, narrant leurs récits à l'Auberge du Fou Volant. Le mystérieux Ghetto Oriental est le seul endroit véritablement dangereux de la Grande Marche, refuge de la diaspora nippone dont les membres vivent repliés sur leurs souvenirs. On peut se promener dans les petites ruelles du Quartier des Laves, avec ses fameuses fontaines et son arène bien connue. Il faut également évoquer les Trouées, une zone industrielle pleine d'effervescence où le curieux peut venir "prendre le pouls" du volcan et observer les mineurs au travail. Le quartier de la Chapelle n'est pas le seul repaire d'inventeurs de cette Marche, l'Inventorium est peuplé de scientifiques étranges, et le quartier des Faiseurs abrite des hordes d'inventeurs créant des mécanismes et des machines proprement incroyables. Le quartier des Brumes est toujours plongé dans un brouillard épais, et célèbre pour son château d'eau et son aqueduc. Enfin, les curieuses Closeries, dont les maisons sur pilotis semblent flotter au-dessus des brumes dans un calme surnaturel.

L'âtre (en orange)
Géographie de Phénice Atre10
L'âtre s'apparente à une gigantesque forteresse, imposante et majestueuse, symbole d'autorité et de respect. Outres les Foyers (sorte de commissariat), que l'on trouve dans presque tous les quartiers de Phénice et les différentes enceintes (la Grande Muraille, les Remparts...), l'autorité des gardiens du feu s'étend à de nombreux édifices. La Tour Aveugle, le plus célèbre d'entre eux, est le quartier général de la milice phénicienne. Il surplombe l'étonnant Palais de Justice, une incroyable sphère blanche rattachée à la terre par un terrible pont escarpé qui impose peur et respect. On peut en dire autant du Puits de la Rédemption, un gouffre parcouru d'un escalier en spirale qui fait office de prison officielle. L'âtre est également connu pour ses quatre redoutes. Celle des Guetteurs, avec son dôme amovible, est la plus typique. Elle abrite la célèbre Compagnie 14, chargée d'éteindre les incendies, et comporte en outre un chenil où sont soignés plusieurs cerbères. La redoute des Blasonnés, avec ses vieilles familles, semble vivre dans une autre époque - les Phéniciens font montre d'une certaine affection pour les vieux guerriers de cette redoute, mais une nouvelles génération pousse ces vieux grognards vers la sortie. La redoute des Huiliers, forteresse de pierre aux larges baies vitrées, accueille les ingénieurs de l'armée, qui travaillent sur d'étranges machine de guerre. La redoute des Saint-Vorle abrite un corps d'élite et une manufacture de grenades. La discipline inflexible qui y règne est emblématique d'un quartier dont dépend la sécurité du stallite tout entier.

La Marche des Lumières (en rouge)
Géographie de Phénice Marche11
Aucun qualificatif ne suffirait à chanter la beauté de cette marche, sacrée, silencieuse, onirique, merveilleuse... Peu de voyageurs peuvent contempler la beauté du Cercle de Feu et de la Cité Interdite, offerte comme un calice à la sauvage beauté du volcan, avec la corolle de ses douze ponts lumineux, son palais suspendu et son FaRaha impérial, symbole du lumière éternelle, dont les voyageurs aperçoivent l'éclat à des dizaines de kilomètres à la ronde. Ils pourront néanmoins se consoler en déambulant dans la Galerie du Souvenir, dans les grands halls de la bibliothèque, ou encore dans le calme de la splendide cathédrale, lieu de lumière et de beauté figurant un phénix. On trouve également au sein de cette marche les Chaires des Révérés, siège du pouvoir politique du stallite. Le Panthéon rappelle la grandeur du destin de ceux qui participèrent à l'édification du plus grand stallite de la Roke. Difficile de passer sous silence la Coulée Spirituelle, lieu de toutes processions religieuses. Impossible également de ne pas évoquer les Sanctuaires, avec leur volière, leur Salle des Cristaux et leurs nombreux lieux de méditation et de silence. Sans oublier les extraordinaires Statues-Logis, avec leur Arche cristalline et leurs visages impassibles qui servent de logement aux prôneurs et à leurs familles.
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