AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 ...
Voir le deal
19.99 €



 La Société Phénicienne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Sombre-terre

Messages : 187
Date d'inscription : 12/05/2009

Feuille de personnage
Vie:
La Société Phénicienne Vie_01109/9La Société Phénicienne Vie_0210  (9/9)
Energie:
La Société Phénicienne Ener_0109/9La Société Phénicienne Ener_011  (9/9)
Vécu:
La Société Phénicienne Xp_011050/50La Société Phénicienne Xp_0210  (50/50)

La Société Phénicienne _
La Société Phénicienne I_icon_minitimeMer 27 Mai - 8:10
La Société Phénicienne


La vie phénicienne possède bien des visages, selon le quartier dans lequel on réside et la caste à laquelle on appartient. Phénice est si grande que rares sont ceux qui en connaissent tous les recoins. Le plus souvent, les habitants privilégient leur vie de quartier à de hasardeuses excursions. Les populations sont fait plutôt homogène, et un véritable fossé culturel sépare par exemple, les prôneurs installés au bord du cratère des fouineurs, relégués au pied du volcan. Ces derniers sont évidemment bien plus nombreux de cent mille fouineurs pour moins de cinq mille prôneurs).

Le Cristal
Un cristal est greffé à chaque Phénicien à l'âge de la puberté, ou aux immigrés lors de leur adoption dans le stallite. Le cristal permet de comptabiliser les Phéniciens, et de les identifier. La détention ou le vol de cristal est puni par le bannissement. A la mort d'un Phénicien, les prôneurs retirent le cristal et libèrent l'âme. Dans la Marche des Lumières, le rituel est accompagné d'un lâcher d'oiseaux, censés emporter l'âme du défunt aux cieux. Les oiseaux sont sacrés : les tuer ou les manger constitue un terrible blasphème passible de bannissement.

Le Plan
Tous les cinq ans, les nourrisseurs, bâtisseurs, gardiens et prôneurs se réunissent dans le Palais du Plan pour édicter ou refondre des lois, pour décider des nouveaux chantiers, répartir la force de travail et les quelques machines. C'est en fait à ce moment que se partagent les richesses collectives de la ville. Six mois durant, chaque groupe essaie de convaincre et d'influencer l'autre en complotant des alliances ou en défendant sa cause. La décision finale revient évidemment aux prôneurs, dont les desseins sont parfois complexes. Le conseil des sept révérés prend en charge les décisions urgentes et importantes laissant les plus communes a la charge de l'administration

Droits et devoirs
Phénice, à l'origine, ne possédait pas de monnaie. Non par ignorance du système, mais bien par choix, les prôneurs se sont maintes fois opposés à l'idée de monnaie, n'y voyant qu'un facteur de troubles. Les matières premières, les bâtiments, les ressources humaines et les idées sont un bien commun. En échange du travail de l'un ou de plusieurs des membres de famille, les phéniciens sont nourris, logés et protégés. Mais la situation et ambiguë : certains se sentent requisitionnés plus qu'employés et les punitions infligées par la justice, en présentant le travail comme une sanction, complique la situation. Le système n'est pas sans faille : la distribution de la nourriture, sur les places des Mercis à l'entrée des coulées nourricières, ainsi que l'attribution des logements favorisent bien sur les hautes castes. Les fouineurs ne travaillent pas tous et sont relégués à des taches ingrates qui ne leurs procurent que l'accès a des baraquements provisoires. Chez les fouineurs toujours, les vieux et les malades ne peuvent compter que sur leur proches. Femmes et enfants sont par contre plus choyés par les nourrisseurs qui leurs donnent en priorité les restes et proposent quoi qu'il arrive une ration de survie, une soupe populaire pour les innombrables démunis.

Le Troc
Tout se troque et s'échange dans Phénice. L'eau potable par exemple, qui est fournie par les nourrisseurs, a aussi son marché noir. Certains quartiers ont mis en place ce que l'on pourrait appeler une économie solidaire : on échange des services contre des objets, on aide à remplir le grenier commun, tout cela sous l'œil des anciens et des mémoires qui rappellent à chacun sa dette ou son avoir.

Les Coches
De nombreuses personnes sont poussées à s'endetter pour survivre. La coche est un système d'endettement courant pour les repas, les boissons ou les dépenses courantes. C'est un bâton de pierre jaunâtre qu'on entaille, par exemple, à chaque verre servi. Si l'on est inconnu du maître des lieux, on peut laisser sur la coche la trace de son cristal.

Les Lux
Des monnaies sont récemment apparues, d'abord localisées dans certains quartiers, puis l'une d'entre elles - celle de la Ceinture de Nux - s'est petit à petit généralisée. Il s'agit du lux, de petits objets luminescents d'origine minérale ou animale. La valeur d'un lux se calcule à partir de son éclat, de la lumière qu'il émet. Pas vraiment légal, le lux est pourtant utilisé sans remords par les bâtisseurs et les gardiens du feu.

Les Mémoires
Des figures clefs du stallite permettent de régenter la cacophonie des échanges : ce sont les mémoires, des gardiens de la parole donnée. Les différentes castes, tous les groupes d'influences, s'en servent comme des hérauts pour distiller des informations plus ou moins vraies.

Les Réseaux
Partout, on retrouve des communautés d'intérêts qui prennent la forme de réseaux, de confréries chez les bâtisseurs, de syndicats chez les fouineurs. Les groupes officieux sont encore mieux organisés, qu'ils soient de type révolutionnaire, ou qu'ils s'agissent de diasporas. Dans l'âtre (quartier des gardiens de feu), les nombreux corps d'élite, les fraternités de guerriers d'exception sont symptomatiques de cette logique.

L'éducation
Les enfants commencent à être réellement pris en compte vers l'âge de 7 ans, une fois que leur survie semble plus certaine. La mortalité infantile est telle qu'aucun prénom n'est attribué avant l'âge de 3 ou 4 ans. Les prôneurs disposent de classes, puis de séminaires. Dans les autres castes, la famille assure l'éducation, parfois avec l'aide des anciens. Une minorité seulement sait compter, encore moins de célestes savent écrire. Les bâtisseurs et les nourrisseurs choisissent des apprentis vers 8 ans. Les orphelins, les délinquants, et ceux qui le désirent, peuvent vers 12 ans rejoindre les gardiens du feu pour apprendre les armes, la morale et la discipline.

La Justice
Elle est rendue par les gardiens du feu, dont la parole vaut vérité, sous l'œil vigilant des prôneurs. Pour tous les crimes, les comparutions sont presque immédiates : après avoir été arrêtés, les délinquants sont conduits dans la Tour Aveugle (dans l'âtre) avant d'être menés au Palais de Justice. Il existe trois sortes de peine, et les jugements dépendent de la gravité du crime, des besoins des chantiers et de la volonté de briser les velléités de l'accusé. Le vol est puni par le pilori, auquel s'ajoutent de nombreux coups de fouets pour le vol de nourriture ; les voleurs récidivistes, violeurs et meurtriers sont condamnés aux travaux forcés ; les meurtres les plus abominables, les conspirations contre Phénice, l'introduction sans accord d'être ou d'éléments étrangers venus de l'Obscur, sont punis par le bannissement (qui équivaut à la peine de mort). Il n'y a ni peine de mort (par respect pour la vie) ni prison (la nourriture est trop précieuse) mais il arrive souvent aux gardiens du feu d'appliquer une justice expéditive, dans la rue, lors des flagrants délits.
Revenir en haut Aller en bas
https://darkearth-fr.forumactif.org