Phénice ne peut pas compter uniquement sur les ressources qui sont contenues au sein du volcan. SI les bâtisseurs ont ouvert de nombreuses mines dans l'enceinte du stallite, d'autres ont du se créer dans les Abord de Phénice. A l'origine, on confia leur exploitation à des colons, en majorité des gardiens du feu, car ils étaient les seuls à pouvoir assurer la sécurité de ces nouvelles mines. Petit à petit, les Abords phéniciens ont été rendus plus sûrs et ce dans un rayon de dix kilomètres autour du stallite. Des patrouilles de vigilants renforcées par des tours de guet permettent désormais de prévenir le danger, même si cela n'empêche pas toujours des créatures isolées de se glisser au travers du cordon. Quoi qu'il en soit, les mines ont pu prospérer et s'enfoncer, chaque année, plus profondément. on extrait en grande quantités de l'argent, de l'or et de l'ardoise au gré des découvertes des filons.

Le Gisement des Suppliciés

Cette mine de charbon prolongée à la surface par une petite usine de raffinement, est la plus importante des Abords de Phénice. Elle monopolise chaque jour les efforts de près de trois cents ouvriers, qui s'enfoncent dans ses entrailles au mépris des risques encourus. Le danger vient surtout des alentours du gisement, entièrement cernés par des champs de mines datant de l'Avant. Les rumeurs les plus folles ont couru sur l'origine de ces engins mortels qui ont causé la mort de nombreux fouineurs. Des explorateurs tentent régulièrement de retrouver cette mystérieuse base militaire de l'Avant que les hommes de l'époque avaient si bien protégée. Jusqu'à présent, ces fouilles n'ont jamais abouti. il reste les champs de mine que plusieurs centaines de miniers traversent chaque jour. S'il existe des chemins balisés, des règlement de compte entre miniers jettent souvent des malheureux en dehors de ces chemins. Ceux qui survivent aux explosions sont surnommés les "suppliciés" et s'en vont rejoindre les mendiants de la Première Marche.