Courageux d'entre les courageux ou bien réprouvés sans avenir du monde de Sombre-Terre, les survivants composent la partie de l'humanité qui erre en peine à l'extérieur des stallites. Ces humains sont particulièrement résistants tant que sur le plan physique que mental. Ils sont très souvent nomades par nécessité au regard du très faible pouvoir de productivité que l'Obscur peut engendrer. Peut être qu'au sein de ces damnés de la Terre se trouvent les germes d'une nouvelle vie.



Après l'apocalypse, des groupes attentifs à la nature regardèrent leur environnement changer. Ils testèrent alors les nouveaux effets des plantes et des mousses dont l'utilisation traditionnelle se maintenait et qui auguraient d'une résistance salvatrice à l'Obscur. Ils migrèrent jusqu'aux territoires les plus favorables à leur survie, certains se mettant sous la coupe d'aurores boréales constantes. Leurs prédispositions génétiques, alliés à leurs connaissances des nouveaux cycle de vie, en firent des hommes sur adaptés au nouveau monde

Les esquimaux (peuple du nord), Les Aborigènes, les Yelmites (descendants des tribus rurales d'Afrique)



Les sombres fils sont les rejetons d'hommes ou de femmes contaminés par la substance maléfique, des bâtards de shankréatures que les mères encore humaines éventrent si elles survivent à l'accouchement. L'archessence sombre n'a pas corrompu leur corps, elle s'y est immiscée dès l'origine, en tissant un substrat nouveau pour son expansion et en générant une forme nouvelle, un métissage viable avec l'état d'humanoïde.

Leur peau est blafarde, épaisse comme du cuir, leur sang est d'un rouge si sombre qu'on dirait du pétrole et leur cheveux font penser à du crin, Ils ressemblent bien à des hommes, mais ils ne le sont plus tout a fait. ils sont puissants, charpentés, extrêmement forts et leurs muscles sont perpétuellement tendus, en attente d'un effort soudain, prêt à répondre au moindre réflexe sur-développé.

Ils sont nyctalopes : leurs yeux percent la nuit, mais les obligent à fuir la lumière. Leur horloge biologique s'est adapté à la nuit perpétuelle, leur temps de sommeil est extrêmement court. Ils sont peu sensibles au froid ou à la douleur et si leur ouïe et leur odorat sont infaillibles, leur toucher et leur gout se sont atrophiés. Leur système digestif semble à l'épreuve des pires nourritures, et ils arrivent instinctivement à bloquer longtemps leur respiration.

On les connait si mal et si peu ont vu le jour. Ils sont carnassiers, violents, et le sang les rends fous. Nombreux sont ceux qui naissent avec des malformations, mais qui sont peut être d'autres formes de sur-adaptation. Méconnus forcément rejetés bien que certains arrivent à dissimuler leur état, les sombres fils sont peut être l'avenir de l'homme.



Une colonie de dix mille maudits qui traineraient leur misère, une légion de damnés sanguinaires et esclavagistes, une horde de pirate menée par un géant squelettique aux cents noms ... Cauchemar, légende ou réalité, nul ne le sait vraiment. Certains marcheurs y croient dur comme fer, d'autres haussent les épaules, quelques uns parlent de preuves : des charniers de cadavres empalés, des traces profondes de chariots ... Ceux qui ont vu la colonne décrépie ne bégayent que des souvenirs douloureux dans un délire traumatique dont ils ne se remettent jamais.



Longtemps, sur les décombres des villes passées, des survivants ont essayé de construire à partir des résidus de l'Avant de nouvelles citadelles. mais les ruines se sont avérés être plus dangereuses que d'autres environnements eux aussi soumis à l'Obscur. Des plantes coriaces y font éclater la pierre, alors que des rongeurs dévorent les mortiers et font s'effondrer les restes d'immeubles. Une fois les réserves épuisées, les hommes de la surface commencèrent une lutte fratricide avec ceux réfugiés dans leur métros souterrains. Petit à petit, occupés à préserver et à défendre leurs dernières conserves, ils dégénérèrent jusqu'à perdre tout rudiment de langage. Hirsutes, chevelus, grognards, ils sont devenus des ruinards aux comportement préhistorique.



Sous la férule d'homme et de femmes plus intelligents, des clans se sont constitués autour d'éléments ou de lieux propices à la survie. Il peut s'agir d'un stock de munition, si le clan à réussi à reproduire le maniement d'armes mécaniques, de carcasses d'avions confortables dont les soutes regorgent de vêtements. Les membres des clans ne s'éloignent jamais de leur bien, si ce n'est pour opérer des échanges rudimentaires ponctués de grognement agressifs, qui dégénèrent souvent en combats. Les luttes entre les clans sont incessantes : tous cherchent à s'approprier le terrain et les femmes du clan adverse. Contrairement aux meutes des ruinards, les clans progressent lentement et gardent en mémoire des techniques de survie comme la pose de pièges ou de collets.



Perpétuellement forcés de se regrouper pour entreprendre les dangereuses traversés de l'Obscur, les marcheurs oscillent sans cesse entre leur volonté d'indépendance et la nécessité de former une communauté. Le fait même d'ignorer s'ils seront encore en vie demain constitue un obstacle permanent à leur organisation. Néanmoins, ils participent à un tribut commun. Ils payent la route afin que les chemins connus soient un minimum balisé. Des guides sillonnent ainsi les axes principaux pour s'assurer de leur viabilité ...

Guides, explorateurs et chasseurs de lumières



Organisation tentaculaire présente dans la plupart des stallites, elle fut fondée à la suite du Grand cataclysme par des fanatique religieux que le culte du Grand Solaar avait évincés des premiers stallites. Au cours du premier siècle, le Konkal n'était encore qu'un réseau fragile de petits groupuscules. Mais le deuxième siècle, le Konkal se structura : ces groupuscules isolés commencèrent à entretenir des contacts réguliers grâce aux marcheurs. Au début du troisième siècle, le Konkal gagna en indépendance en ayant ses propres marcheurs assurant la liaison entre chaque stallite. Aujourd'hui, le Konkal à achevé sa mutation. Chaque stallite abrite une Bastide secrète placée sous les ordres d'une forteresse contrôlant les activités du Konkal sur chaque continent.

Au fil des générations, il a étroitement mêlé et déformé l'ensemble des religions apportés par les fanatiques des premiers siècles. A l'heure actuelle, les konkalites adorent une divinité unique et tous les moyens sont bons pour permettre à leur Dieu de triompher, justifiant ainsi l'ensemble de ses activités criminelles. De fait, les konkalites estiment que le Grand Solaar est une divinité païenne. ils considèrent que la lumière est utile mais dangereuse. C'est pourquoi ils s'éclairent rarement, considérant que l'ombre est leur meilleure alliée.

Le Konkal est une organisation criminelle : le konkalite est un assassin ou un voleur. toute fois, il est intégré au stallite. votre voisin peut être konkalite sans que vous ayez le moindre soupçon. Seuls deux ou trois responsables de la bastide locale, les Hasachins, deviennent des clandestins. Au sein d'une bastide, on consacre chaque journée à l'affaiblissement du Grand Solaar. On projette des assassinats des destructions, etc. Une guerre sainte dont peu semblent en avoir cerner l'ampleur. Contrairement à leur pairs installés dans les stallites, les marcheurs konkalites agissent aux yeux de tous. Regroupés en tribus nomades, ils assaillent les marcheurs isolés. La plupart des gens pensent que le Konkal ne se résume qu'à ces maraudeurs aux masques terrifiants.



Anciens Marcheurs, exilés, mercenaires et parfois shankréatures, les maraudeurs constituent des bandes armées, les maraudes, sillonnant jour et nuit les terres dévastés de Sombre-Terre, souvent regroupés sous la férule d'une seul homme, ces bandes armés peuvent parfois devenir de véritables petites armées susceptibles de menacer un stallites. toute fois, elle survivent rarement plus de quelques années. la plus part se dissolvent d'elles même dès la mort du chef ou lors des premières dissensions à propos d'un butin. Seules quelques maraude s'échappent a l'usure du temps. très dangereuses connues de la plupart des stallites, elles agissent avec une efficacité redoutable, s'attaquant aux groupes de marcheurs ou aux monastères isolés. ces maraudes ont souvent un repaire secret qui leur sert de base de repli lorsqu'un stallite menacé constitue un corps expéditionnaire pour mettre fin a leurs agissements.