Prénom : Officiellement: Grand, mais plus personne ne connaît ce nom Nom : Rat Surnom : Sombre Rat Genre : Mâle Age : Réel: 22 ans. Officiellement: 26 ans. Caste : Fouineur Archétype : Rôdeur Joueur : nicko Description rapide : Ombre parmi les ombres, né dans la poubelle de Phénice qu'est la Nouvelle Coulée, Sombre Rat n'en garde qu'un passé douloureux et une volonté à toute épreuve. A ses yeux, sa vie et sa liberté sont les seuls biens qu'il considère comme précieux et seuls ceux qui sont nés, comme lui, à un niveau bien en dessous de l'échelle sociale peuvent le comprendre. Si sa liberté a un prix, méfiez-vous que ça ne soit celui de votre vie.

Description Physique :

Une ombre glisse au-dessus des Vertiges. Son lourd plumage claque au vent. Ses serres luisent d’un éclat orange, subtil mélange du jaune des lanternes accrochées aux habitations et du sang qui les macule.
Le prédateur se pose enfin, ses quatre membres solidement ancrés sur une poutre métallique surplombant le quartier des Échafaudages. A sa suite, cinq masses plus petites viennent s’aligner à ses côtés. Le Grand Scirocco est en avance cette année. D’un souffle violent, il s’engouffre sous la fourrure de la bête. Son dos noir et hirsute se gonfle et sa queue claque sous ses serres. Recroquevillée sur elle-même, elle ressemble à un immense rat pourvu d’une large queue de rapazz et dotée de griffes d’acier.
Le vent tombe. L’étrange créature se lève sur ses pattes antérieures, dévoilant ainsi une musculature fine et noueuse sous cette fourrure qui n’est pas la sienne. Dressée ainsi, elle semble plus élancée. Sa stature est à présent celle d’un homme de taille moyenne. En un geste délicat, elle arrache son scalp fait de longs poils noirs. Sous la fourrure, une sombre tignasse ceinture un visage humain aux traits déterminés où les tatouages rivalisent avec de nombreuses cicatrices. Encadrée d’un rictus de satisfaction, la langue délicate de l’individu lèche les lames de ses manoples. Perdues au milieu du masque, deux billes d’onyx polies scrutent les ruelles en contrebas …

Description Psychologique :

… Ses poursuivants ne viendront pas le chercher jusque là. Les gardes du corps de Pather Kal sont trop maladroits pour réaliser un tel exploit. Sombre Rat plonge sa main dans une poche de son manteau. La preuve est encore chaude et suintante de sang. Il ne lui reste plus qu’à retourner voir son commanditaire. Il saute ainsi de toits en terrasses et de poutres en échelles jusqu’à rejoindre l’Artère. Derrière lui, les cinq plus gros rats de Phénice le suivent de près. Lorsque l’on défie la gravité, les trajets s’en retrouvent souvent plus courts, mais l’Artère est longue et son rendez-vous l’attend à l’autre extrémité du quartier. C’est donc en simple piéton que le rôdeur et sa troupe se dirigent vers la Halte Nord. Évidemment, comme il fallait s’y attendre, ils ne croisent pas un seul Gardien du Feu à cette heure de la nuit.
Au petit matin, le fouineur est assis contre le mur d’une boutique. Ses frères rats jouent à côté de lui, participant à leur manière à l’animation du quartier qui s’éveille. Un vieil homme s’approche de la porte de l’échoppe et insère une lourde clef dans la serrure. Sombre Rat, toujours dissimulé sous sa capuche, tend la main vers le nouvel arrivant.

- Z’auriez pas un bout de graille mon bon seigneur ?
Le commerçant feint de ne pas l’avoir entendu, mais le mendiant relance :
- A moins qu’ch’puisse prendre vot’ p’tite fille ?
L’homme se retourne vers lui furieux, mais il n’a pas le temps de terminer son juron qu’il reconnaît son interlocuteur.
- Foutreciel ! C’est vous. M’avez fait une de ces peurs.

Le rôdeur se relève tranquillement et s’époussette au dessus de ses rats qui ont arrêté leurs cabrioles. Le vieil homme l’invite à l’intérieur de sa boutique pour continuer leur conversation à l’abri des oreilles indiscrètes. Une fois entrés, ils se posent près du comptoir. Sombre Rat sort la « preuve » de sa poche et la lâche négligemment sur le meuble qui les sépare. Le marchand ne peut réprimer un cri :
- Foutre de foutre ! Qu’est-ce que c’est que cette horrible chose ?
- L’appareil génital au complet de Pather Kal.
- Et qu’est-ce que vous voulez que je foute d’un truc pareil ?
- Un ragout ?
- Vous vous foutez de ma gueule, ma parole ?
- Pour le ragout ? Oui… mais arrêtons ici la plaisanterie. Vous vouliez réparation pour le mal causé à votre petite fille, non ?
- Oui, mais…
- Et bien voilà. Son violeur n’échappera plus à la justice telle une phosphine entre des petits doigts huileux. Il se souviendra longtemps de la faute qu’il a commise et en prime, vous avez l’assurance qu’il ne recommencera plus jamais. Et si vous voulez la garantie qu’il s’agit bien d’une partie dudit prôneur, il vous suffira d’écouter les rumeurs qui courent dans l’Artère, si tant est qu’elles soient déjà descendues de la Marche des Lumières.
- …
- Bien, venons-en au sujet qui fâche, je vous prie : le paiement de mes honoraires.
- Vous ne pouvez pas me débarrasser de cette immondice avant ?
- Bien sûr.

D’un petit piaillement, Sombre Rat donna l’autorisation à ses frères de monter sur le comptoir et de faire disparaître l’objet du délit. En quelques secondes seulement, les rats se partagent le festin et l’engloutissent.

-Alors. Comme vous vous en doutez certainement, je me suis déjà allègrement servi chez le criminel. Toutefois, il reste une part qu’il vous incombe de payer. Rassurez-vous, il ne vous en coûtera presque rien. En premier lieu, vous irez chez Salvator Meliano, un peu plus bas dans la rue. Le pauvre bougre s’est cassé une jambe sur un chantier et il ne peut désormais plus subvenir aux besoins de ses enfants. Vous vous y rendrez donc avec trois couvertures, des briques de chauffage et de quoi nourrir trois personnes pour au moins une semaine. Là, vous leur donnerez le tout en précisant bien pourquoi vous êtes tenu de leur faire ce présent de ma part. En second lieu, je vous demanderai de propager l’histoire de notre arrangement. Si le terme de « viol » vous gène, vous ou votre petite fille, indiquez seulement qu’il y a eu préjudice. Parlez ensuite de la justice corrompue qui laissa choir l’accusation dans les méandres de l’administration et de la providence de notre rencontre. Après ça, il ne vous restera plus qu’à conter la promptitude et la discrétion dont je fis preuve pour réparer le méfait dont vous étiez les victimes. Bien sûr, vous omettrez volontairement de citer mon nom ou tout autre détail qui pourrait faire remonter cette triste aventure jusqu’à moi, le nom du prôneur ou ce qu’il advint de lui exactement, par exemple. Avez-vous bien compris les termes de notre accord ?
-Euh, oui. Pas de soucis. Vous serez « payé » selon vos exigences. Mais si quelqu’un demande à vous rencontrer, euh… disons pour affaires ? Puisque, si je comprends bien, tel est le but de la manœuvre.
-N’ayez aucune inquiétude à ce propos. J’ai des oreilles un peu partout et si le besoin s’en fait sentir, j’irai moi-même vers mes futurs « employeurs ». Sur ces bonnes paroles, je vais vous laisser car j’ai quelques babioles à troquer avant de retourner dans mon antre.

Un nouveau piaillement sortit d’entre les lèvres de Sombre Rat. Ses compagnons à fourrure se jetèrent immédiatement au sol et lui emboîtèrent le pas vers la sortie.
Sur le chemin du retour, il songeait à l’information qu’il avait obtenue de la bouche du prôneur défroqué. Il se demandait combien elle pourrait valoir pour les membres des Écharpes Pourpres, un gros paquet assurément. Mais cette histoire attendra bien demain. Pour l’heure, il avait besoin de sommeil et de quelque chose de consistant dans son estomac.


Histoire : Une vie de rat.

Phénice, la Nouvelle Coulée, 293 PA. La torchère 23 crachait des flammes plus vives que jamais. Leur bruit couvrait celui de toutes les autres activités du secteur. Pourtant, accroupie sous le tas d’ordures qui lui servait de domicile, une jeune femme seule faisait concurrence à la torchère. Sa peau brûlait aussi sûrement qu’une flamme et ses cris exprimaient la plus grande souffrance qu’un être humain pouvait subir.
Le calme, tout relatif à Phénice, retomba quelques instants. Une vie achevait son cycle alors qu’une autre commençait. La mère avait tout juste eu la force de poser son enfant sur son sein et de lui couper son cordon ombilical. Elle mourut heureuse de voir cette minuscule créature s’accrocher à la vie et à son sein qu’il tétait avidement.
Une heure s’écoula avant qu’il ne fut arraché à la tiédeur du corps de sa mère, mais les petites mains du kidnappeur avaient quelque chose de rassurant. Elles l’enveloppèrent dans une peau de rat fraîchement enlevée à leur propriétaire d’origine, le sang encore chaud de la bête réchauffant le nouveau né.
Tout comme celui qu’il tenait entre ses petits bras, le kidnappeur était dépourvu de nom car lui aussi était trop jeune pour en avoir un. Alors âgé de 4 ans, ce dernier décida de vouer son existence à la survie de celui qu’il appellera « Petit Frère ».

Lors de l’année qui suivit, l’aîné alla chaque jour trouver du lait pour son frère, tantôt chez une jeune mère voisine, tantôt chez les nourrisseurs qui voulaient bien lui en céder.
Leurs repas étaient maigres, comme pour tous les fouineurs, mais la fratrie n’était pas seule. Depuis le départ de leur mère, l’aîné avait continué de pratiquer ce que sa mère lui avait enseigné : le dressage des rats. Ainsi la cahute familiale abritait-elle deux frères et six rats qui chaque jour fouillaient le dépotoir de Phénice à la recherche de nourriture.

Les années s’écoulaient au rythme du Souffle et de la Frige. Les enfants grandissaient et leurs compagnons à fourrure étaient de plus en plus nombreux. Il n’y avait pas de meilleur dresseur de rats que « Grand frère » dans tout Phénice et le cadet suivait ses traces. Il était capable de tout faire avec des rats : leur apprendre à trouver de la nourriture et la rapporter à leur maître, défendre ou surveiller un territoire, les dépecer, tanner leur peau, confectionner des capes avec leur fourrure, les cuisiner et même leur apprendre à chasser d’autres rats. Bien que lui aussi très doué, « Petit frère » trouva une autre vocation pour soutenir les activités de son frère : la vente. Il avait appris à lire et à compter et se révéla bientôt capable de tirer le meilleur prix possible de tout ce qu’il pouvait vendre, les rats dressés en premier.

302 PA. Lorsque l’aîné fut âgé de 13 ans, il alla voir les armateurs de la marche des Lumières pour qu’ils lui greffent sa pierre de citoyenneté. Quand ils lui demandèrent son nom, il répondit simplement : « Grand Rat ». Mais voilà qui ne sonnait ni comme un nom ni même comme un prénom. Mais, après avoir patiemment écouté l’histoire du jeune homme qui mettait en avant sa triste enfance ainsi que des arguments plus ou moins sensés sur l’impact d’un tel nom sur sa future carrière. Après moult protestations, ils acceptèrent finalement de lui donner ce nom.

Maintenant que sa réputation avait un nom, les jaloux se firent de plus en plus connaître. Les gangs venaient, toujours plus nombreux chaque mois, saccager l’élevage de la fratrie et leur mettre une dérouillée. Une nouvelle vie se profila pour le cadet, lui, qui avait toujours eu le soutien et l’aide inconditionnelle de son grand frère, se mit en tête de le protéger à son tour. Il partit pour la Ferraille avec quelques rats morts lors du dernier saccage en règle. Il revint avec un bracelet de force sur lequel était soudée une lame qui pointait vers l’avant.

Après quelques combats désespérés pour défendre son frère et leur commerce, « Petit frère » se perfectionna de plus en plus dans le maniement de son arme. Voyant sa détermination au combat, Grand Rat lui offrit son premier Manople pour son dixième anniversaire et un second pour son onzième. Bien que ce jour marque les débuts de « Petit Rat » dans son apprentissage du maniement de deux Manoples, il est surtout celui de la nuit funeste où périt son frère. Le gang de Rash le fourbe avait décidé de mettre fin, une bonne fois pour toute, à ce commerce qui ne voulait pas être sous leur tutelle. Ils profitèrent donc que la fratrie soit endormie pour lui tomber dessus. Ils furent attachés puis lynchés jusqu’à ce qu’ils s’évanouissent. Au levé de Solaar, le cadet réussit à se libérer de ses entraves, mais lorsqu’il commença à défaire celles de son frère, il s’aperçût qu’il avait succombé à ses blessures. Quand les pleurs et les cris firent place à la résignation, « Petit Rat » appela ses frères à fourrure. Il ôta le cristal du mort puis laissa ses compagnons dévorer son aîné comme il l’avait toujours souhaité. Maudit soit Solaar qui ne les aida jamais, avec cette sépulture Grand Rat vivra toujours parmi les siens.
Lorsque les rats eurent fini de faire disparaître leur maître, il alla à la Ferraille trouver un armateur faussaire capable de lui greffer le cristal de son frère. Ainsi, officiellement, c’est « Petit Rat » et non « Grand Rat » qui est mort cette nuit-là. En changeant d’identité, il vieillit donc de 4 ans en un jour.
En échange du service du faussaire, il travailla pour lui gratuitement au sein d’un des dépotoirs du quartier en tant que chasseur de vermines. Très vite sa rage lui permit de devenir un as du Manople.

303 PA. Lorsqu’un an fut révolu, celui que l’on surnommait à présent « Sombre Rat » ‒à cause de son air froid et perpétuellement maussade‒ retourna dans la nouvelle coulée. La même nuit, un à un, tous les membres du gang de Rash le fourbe périrent sous les coups des lames de la vengeance. Puis, ils furent découpés en petits dés avant d’être vendus à leurs familles respectives en tant que brochettes de rat (finalement, la vengeance est un plat qui se mange froid… et chaud aussi).
Personne n’a jamais su ce qu’il leur était arrivé et Sombre Rat quitta définitivement le quartier les poches chargées du prix de la vengeance.
Il s’en retourna alors à la Ferraille où il savait pouvoir survivre le temps de se faire oublier des habitants de la Nouvelle Coulée. Travaillant tour à tour pour chacun des dépotoirs, il se perfectionna dans l’art de la chasse aux vermines, ainsi que dans celui de leur dressage. Ses petits frères devenaient de plus en plus nombreux chaque jour, et il veillait à toujours garder les plus forts auprès de lui. Les autres, ceux qui n’étaient pas voués à chasser à ses côtés, étaient vendus sous toutes les formes possibles (rats de compagnie, brochettes, vêtements...).


La Ferraille, 306 PA. À quelques jours de sa majorité, il apprit l’existence de la chasse nocturne qui se déroulait régulièrement dans la Ferraille. Il décida donc de s’y préparer avant d’aller proposer sa vie au jeu des Copeaux. Plusieurs semaines durant, il s’attela à dresser de nombreux compagnons à fourrure. Il les forma à tuer les dangereux cerbères qui, il le savait, seraient à ses trousses pendant la chasse.
Quand vint le soir tant attendu et redouté à la fois, le jeune rôdeur et ses compagnons de toujours étaient prêts. Appuyé d’un groupe d’élite à quatre pattes, Sombre Rat alla vite se cacher au cœur d’un dépotoir. Là, aucun cerbère ne pourrait venir le chercher tant l’accès de son refuge était étroit et bardé de métal tranchant comme des lames.
Toute la nuit durant, les officiers de l’Âtre et les Copeaux pestèrent contre ces vermines sanguinaires qui ne cessaient de s’abattre sur leurs molosses. Chaque bête retrouvée offrait un spectacle répugnant. Leur chair meurtrie pulsait sous les allées et venues des horribles petits prédateurs glissés sous leur peau. Les chasseurs avaient beau les abattre dès qu’ils les voyaient, les rats revenaient toujours plus nombreux.
Solaar se leva sur la Ferraille maculée de petites tâches rouges éparses. Sombre Rat sortit de son abri à quelques mètres des chasseurs furieux que leur nuit ait été gâchée par toute cette vermine. L’un d’eux alla même jusqu’à tirer sur le fouineur, bien que la partie fut officiellement close. Il fut vivement réprimandé par les autres officiers qui exigèrent aussitôt qu’il répare son méfait en payant le double de la somme due au vainqueur ainsi que les soins dont il aurait besoin.

Sombre Rat quitta donc la Ferraille pour le Ghetto Oriental où il passa sa convalescence aux frais du mauvais perdant. Il y dépensa une bonne part de son butin en drogue et dames de compagnie, et surtout pour l’acquisition d’une Main Yoshi.

La Ceinture de Nux, 308 PA. Après les délices orientaux, Sombre Rat retourna travailler quelque temps à la Ferraille, mais le goût du risque et l’adrénaline lui manquaient. Il alla donc tenter sa chance à « L’Enfer » dans la Ceinture de Nux. Ce lieu de perdition, dont lui avait parlé un parieur nippon, lui semblait adapté à ses capacités et surtout à ses besoins de frisson.
Encore une fois, il s’arrangea pour mettre toutes les chances de son côté. Par le biais d’un petit revendeur en manque de Lux, il fournit au patron de l’Enfer suffisamment de rats hargneux pour garantir de beaux spectacles à ses clients. Puis, quelques jours plus tard, dissimulé sous les habits d’un loqueteux, il se présenta à Demetril Sangor. Ce dernier l’engagea sans discuter et lui demanda de se présenter à son établissement le soir même. Sombre Rat confia ses derniers Lux au parieur nippon qui l’avait renseigné sur ce lieu pour qu’il les place sur le pauvre fouineur.
Quand Sombre Rat fut lâché dans l’arène, les spectateurs hurlèrent de stupéfaction. Tous les rats avaient convergé vers le nouveau venu, mais aucun ne l’attaqua. Au contraire, après quelques piaillements du fouineur, ils s’éparpillèrent et fondirent sur les concurrents de leur nouveau maître. En quelques minutes, le labyrinthe fut recouvert de sang et Sombre Rat déclaré vainqueur du jour.


Phénice, Les vertiges, 315PA. Après avoir joué sa vie dans tous les lieux de perdition que compte la Première Marche, sa rage s’est transformée en art du combat qu’il exerce dans les Échafaudages, à l’opposé de la nouvelle coulée. Mais le meurtre ne nourrit pas toujours son homme, alors il exploite ses anciens talents. Il élève à nouveau des rats (pour la chasse comme pour la cuisine et leur fourrure) et parcourt l’Artère, volant et troquant ce qu’il trouve. Il a donc décidé de faire feu de tout bois. Mais surtout, il s’est promis de chasser la vermine de son quartier d’adoption. Puisque les Gardiens du Feu ne font rien pour y instaurer une véritable justice, il s’est établit comme le bras vengeur du faible face à l’oppression croissante des gangs, des syndicats et autres bâtisseurs cupides.
A moins que cette rage qui couve en lui ne s’éteigne, il continuera d’appliquer sa loi du sang et de survivre dans ce monde qui n’a jamais voulu de lui. Pour l'heure, il s'attèle à former son propre gang pour conquérir la première marche et y imposer sa vision de la justice.

Rumeurs et autres anecdotes

Certains confondent l’enfant-rat et Sombre Rat. Ils ne se sont pourtant jamais rencontrés et personne ne sait comment pourrait se dérouler la rencontre entre deux maîtres des rats.

Sombre Rat a longtemps fréquenté les Montenlaires et il y a gardé de très bons contacts. C’est pour cette raison qu’il n’interfère jamais dans leurs affaires et qu’il est doté d’un certain sens de l’honneur.

Nombre de Gardiens du Feu seraient heureux de pouvoir mettre la main sur cet étrange « Rat Volant ». Mais jusqu’à ce jour, personne n’a réussi à relier le rôdeur aux méfaits qu’il commet un peu partout dans le stallite.

[list]
Statut : Larve

Prestance : 1
Habilité : 4
Résistance : 2
Hargne : 3
Trempe : 3

Compétences :

Fouineur :
Ce sont les rois de la survie et de la débrouillardise, chacun à réussit a faire sa place malgré la dangerosité du milieu. Ils gagnent +1 à leur action lorsque la situation devient périlleuse pour eux.

Rodeur :
Vous êtes un as lorsqu'il s'agit de commettre des larcins, +2 en HABILITE pour toutes actions les concernant.

Possessions :

Corde
Grappin
Deux Manople
Un manteau en fourrure d’urs teinté en noir avec capuche et sans manches
5 gros rats
4 Lux

Sombre-Terre va bientot te répondre, il est assez occupé ces temps-ci et ne vois pas la lumière au bout du tunnel avec son boulot !! Ne perd pas patience !!

Damned ! Vraiment navré ! je me disais bien que j'avais oublié quelque chose !

Je lis et je te dis x)

....

Très bonne fiche, pas grand chose a dire, si ce n'est que c'est agréable a lire =) Je te valide !
Tu peux garder tout ce que tu as mis en rouge. Tu pourras ajouter également 4 Lux lorsque tu feras ta Fiche de RP =)

Bienvenue dans le monde de Dark Earth

Moi, je vais ajouter une règle concernant le port des armes doubles. Mais il est trop tard pour que je l'écrive x)

Merci pour la validation. En attendant de voir si ça plaît autant aux joueurs qu'à l'admin

Sinon, il n'est pas utile de créer une règle pour les armes portées en deux exemplaires sur deux mains si c'est uniquement pour mon perso. En fait ce perso avait été créé d'après une idée que je m'étais faite en le gribouillant, d'où les deux manoples et les deux ailerons sur l'illustration (qui date). Donc c'est vraiment plus pour le style et l'aura que pour les capacités techniques... quoique avec la possibilité de bloquer l'arme adverse, il est toujouors utile d'en disposer d'une seconde pour assener les coups.

Mais pour en revenir aux ailerons, je ne les ai vu cités nul part sur le forum. Alors, oubli ou absence volontaire? Personnellement, c'est une arme que j'apprécie autant pour son côté défensif (surtout utile aux persos avec de faibles bases en Arts Martiaux) que pour son aspect Gally époque rollerball du manga Gunnm

Oui je les avais vu plutôt comme des accessoires aux armures, plus comme des armes, donc je les ai tout simplement retirés. Mais je peux les rajouter si tu le désires. ça ne pose pas de problème =)

Pour les techniques elles compteront comme des compétences je penses, tout comme l'utilisation de deux armes. Donc tu pourras les créer toi même mais quand tu auras l'occasion d'apprendre une nouvelle compétence, avec mon approbation bien évidemment x)

Je vais déplacer ta fiche parmi les autres validées si tu n'y vois pas d'objection !